...s’étend entre Warmoesstraat, Oudezijds Voorburgwal et Oudezijds Achterburwal et toutes les rues perpendiculaires.
C’est ici que derrière chaque vitrine éclairée d’un néon rouge, de jour comme de nuit des prostituées attendent le client. Il leur est interdit de se montrer en vitrine nues, alors elles en
cachent le minimum. A part ça, le quartier regorge de pubs où la bière coule à flot et de sex-shops. L’atmosphère est surréaliste du fait que les touristes de tous âges et de tous horizons ne
semblent vraiment pas prendre le lieu au sérieux. On se croyait dans un parc d’attraction sexuel où sont tous les soirs sont lachés des bus entiers de touristes japonais et d’adolescents. Notez
qu’il est interdit de prendre en photo les prostituées derrière leur vitrine. Une visite souvent décevante mais quasi-incoutournable.
Le quartier est un des plus vieux d’Amsterdam. Ne manquez pas d'admirer les façades du XIVe siècle, les canaux et
les petites ruelles charmantes. C’est aussi ici que se trouve la plus vieille église d’Amsterdam. Ne ratez pas non plus la visite du Musée d'Amstelkring qui cache dans ses greniers la dernière
église clandestine d'Amsterdam.
la prostitution est légale aux Pays-Bas depuis 1815. D’après les statistiques, il y a actuellement plus de 25.000 prostituées aux Pays-Bas et plus de la moitié seraient des immigrées en situation illégale.
La municipalité d’Amsterdam a annoncé jeudi avoir débloqué 15 millions d’euros pour participer au rachat de 51 vitrines de prostitués dans son Quartier Rouge, qui devront être reconverties en logements et commerces. Cette opération s’inscrit dans une politique volontariste de nettoyage du Quartier Rouge, a expliqué le maire Job Cohen. « Depuis la libération de la prostitution en 2000, les choses ont bien changé. Aujourd’hui on a affaire à du trafic de femmes, de l’exploitation, et à toutes sortes d’activités criminelles ». Une société immobilière a conclu un accord avec l’empereur du sexe aux Pays-Bas, Charles Geerts, pour racheter 25 millions d’euros ces vitrines au cœur du Red District.
A visiter néanmoins : Musée du Sexe (Venustempel), Musée érotique, Musée du Haschisch et Het Gulden Vlies (le temple du préservatif).
La politique en matière de drogue aux Pays-Bas
Depuis les années 60 et le grand boum de la consommation de stupéfiants en Europe, les Pays-Bas appliquent une politique de contrôle des substances, la distinction entre drogue dure, drogue douce, trafiquant,et consommateur étant strictement définie.
Dès cette époque, les hauts lieux de la fête tels le Paradiso ont proposé à leur clientèle une sélection de haschisch et marijuana, servie
par les house dealers.
La consommation de drogue douce est depuis lors tolérée, si elle se fait de manière discrète, son achat se limitant à la stricte consommation
personnelle.
Le système est donc basé sur la tolérance, la police ne tenant pas à s`attaquer aux petits consommateurs de drogue douce, mais aux trafiquants
d’importance.
La culture, la vente et la consommation de cannabis sont toujours interdites par la loi, et tout détenteur et consommateur de cannabis risque en
théorie une amende et une mise en garde à vue.
L’Union européenne tente de freiner cette législation permissive, l’importation de drogue provenant des Pays-Bas causant un réel souci aux pays
limitrophes; la légalisation pure et simple du cannabis n’est donc pas à l’ordre du jour.