Conduire nécessite de la concentration et un équilibre psychologique et physique. Il faut que le conducteur soit en permanence en pleine possession de ses moyens. Cependant, il existe différents facteurs qui influent sur la façon de conduire : l'état du véhicule et de la route, la météo, le comportement du conducteur (fatigue, colère, stress…) et celui des passagers (agitation, dodo...) etc. De même les effets provoqués par des substances psychoactives légales ou illégales constituent un facteur de risque supplémentaire important.
Certaines situations favorisent les comportements à risque , voici les principales rencontrées en teufs :
Si tu transportes plus de passagers que ne le peut le véhicule. Le co-voiturage c'est bien
mais cela réduit la visibilité du conducteur. A l'arrière d'un cametar sans siège, les passagers peuvent facilement se blesser avec la carlingue ou le chargement en cas de mouvement brusque. De
plus sans ceintures de sécurité, c'est une infraction.
Suivre un convoi peut aussi être dangereux si on ne fait attention qu'à la voiture de devant.
Pensez à mettre le véhicule le plus lent en tête. Le mieux est de se donner un point de rendez-vous, de préparer l'itinéraire avant et d'avoir une carte avec soi.
Si le conducteur est un dictateur. Souvent la règle est de faire confiance aveuglément au
conducteur quitte à prendre de gros risques (vitesse, dépassement...). Même si c'est délicat, c'est mieux que le(s) passager(s) le lui signale(nt) voire refuse(nt) de continuer dans ces
conditions. De plus, on considère souvent, à tort, que l'avis de ceux qui n'ont pas le permis ne compte pas. Cela ne doit pas les décourager à faire valoir leur opinion.
Si le conducteur n'est visiblement pas apte à conduire. Fatigue, défonce, maladie... Il vaut
mieux le remplacer. Si ce n'est pas possible évite de (re)prendre la route. Dans les cas extrêmes où il serait très dangereux pour l'un de tes potes de prendre le volant et que tu n'arrives pas à
l'en dissuader, prendre ses clefs peut être une solution.
Si les passagers ne soutiennent pas leur conducteur. A l'aller c'est la défonce et l'euphorie
générale au risque de gêner le conducteur et au retour tout le monde pionce au risque que le chauffeur s'endorme aussi sans s'en rendre compte. Attention, la monotonie de l'autoroute favorise la
sommolence malgré la vitesse. Le conducteur ne doit pas hésiter à demander le calme dans l'habitacle ou au contraire à ce que quelqu'un lui fasse la conversation. C'est une question de
solidarité.
Dans certaines situations le moyen de réduire les risques sur la route est d'avoir un bon co-pilote. C'est lui qui regarde la carte,
répond au téléphone, va chercher la bouteille d'eau sur le siège arrière pour le pilote, lui tient compagnie...
D'autres situations peuvent devenir dangereuses, essaye toujours d'avoir du bon sens !
8 conseils pour réduire les risques
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Evite de conduire quand tu as bu de l'alcool, fumé ou pris des prods : attends que la descente soit finie
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Si tu es malade ou fatigué, repose toi et attends le temps necessaire avant de prendre le volant
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Tu peux te procurer des éthylotests pour connaître ton taux d'alcolémie
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Prépare ton trajet à l'avance
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Tâche d'être en règle (permis, carte grise, assurance) et de respecter le code de la route
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Attache ta ceinture de sécurité
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Evite de faire autre chose en conduisant (téléphoner, lire une carte, fumer...) et évite de te retourner
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Si tu es passager, n’hésite pas à donner ton avis si le conducteur prend trop de risques au volant. Et si tu conduis, tiens compte de l'avis des passagers
Alerter, c'est appeler les secours au 112 ou bien à une borne d'urgence sur l'autoroute. Indique le plus précisément possible l'adresse de l'accident et l'état des victimes.
Secourir, c'est faire les gestes de 1er secours. Toujours s'occuper d'abord de la victime qui fait le moins de bruit. Faire un rapport précis de la situation aux secours dès leur arrivée.